[Scénario] L’identifieur microbien
Auteur : Abdel Mouni (Lycée Paul Eluard - Saint Denis)
Palier du numérique |
Niveau d’expertise de l’enseignant |
Niveau de classe |
1 |
2 |
Term STL-BGB |
Etayage scientifique
Le scénario pédagogique enrichi par le numérique s’inscrit dans l’adaptation à la « révolution numérique » des sciences d’analyses biologiques. Numérique et savoirs techniques s’entremêlent puisque l’étudiant utilise le numérique pour compiler, organiser et diffuser des résultats scientifiques mais aussi pour valider avec certitude ses résultats scientifiques grâce à la puissance de calcul du numérique.
La situation d’apprentissage proposée exploite les apports des sciences de l’apprentissage suivantes :
- Les tâches complexes (savoir-faire technique + exploitation numérique des données) qui s’appuient sur les apports de la psychologie cognitive (modèle de Piaget et Vigotsky) ;
- L’engagement actif et retour d’information sur ses résultats expérimentaux (Dehaene, neurosciences) avec « feedback positif ».
Mise en oeuvre
Utilisation de l’application « l’identifieur microbien » en TP aussi souvent qu’une identification bactérienne est réalisée (ce qui arrive plusieurs fois dans l’année). Après avoir réalisé toutes les manipulations techniques nécessaires pour identifier un microbe, l’élève pourra, en fin de TP au moment de rassembler et de présenter les résultats dans un compte-rendu, utiliser l’application pour valider de façon statistiquement significative l’identification de la souche bactérienne ou du microbe en question.
Plus-values :
Le numérique accompagne et facilite l’exploitation, la gestion et le traitement des données (données microbiologiques dans ce cas) ;
- L’utilisation du numérique permet aussi de présenter, de publier et de communiquer des résultats vers un espace collaboratif et/ou de stockage ;
- Le numérique, à travers cette application « l’identifieur microbien », permet un calcul probabiliste (impossible sans cette application numérique) pouvant permettre de valider statistiquement des résultats scientifiques. En effet, le
logiciel réalise un calcul matriciel (4 à 5000 multiplications vis-à-vis des
galeries d’identification et taxons bactériens) rendant possible cette validation.